Construire votre routine de vie (3/3)

Septembre vient de se terminer, vous avez peut-être eu besoin d’adapter l’organisation de vos journées à de nouvelles contraintes. Votre routine sera à modifier régulièrement, en fonction de la mise en place de nouvelles activités ou de l’évolution de votre état de santé. Tout cela est normal, rien n’est immuable.

Cet été, vous vous êtes peut-être intéressé à la mise en place d’une routine en suivant les conseils de ce blog… ou pas. Il n’y a pas à culpabiliser, vous avez fait du mieux que vous pouviez ! Si vous débutez la lecture par cet article, nous vous conseillons de prendre connaissance des deux articles précédents. N’hésitez pas à relire régulièrement le guide pacing, il y a peut-être un aspect qui vous avait échappé à la première lecture. La rentrée est une bonne période pour expérimenter de nouveaux possibles. En fait, n’importe quel moment est le bon, du moment que votre motivation est là !

Définissez vos plages horaires

Vous pouvez commencer par définir des plages horaires afin de structurer votre emploi du temps avec des moments consacrés au « vrai » repos. Vous avez repéré le (ou les) moment(s) de la journée où vous avez le plus d’énergie ?

Vous irez plus loin si ce changement vous amène à vous questionner sur votre rapport au temps. Et si vous preniez votre temps ? Quelles leçons avez-vous tiré de votre expérience estivale ? Vous précipiter dès que vous avez un sursaut d’énergie ne permet pas d’en faire plus, au contraire. C’est le moyen le plus sûr de vous retrouver à nouveau scotché au canapé. Vous pouvez par exemple ralentir vos gestes, votre pas, votre débit de paroles pour prendre conscience de ce que vous faites.

Limitez les voleurs d’énergie

Chaque personne est différente. Il y a certainement une ou des activité(s) qui vous occupe(nt) mais qui vous fatigue(nt) sans que vous en ayez conscience. Les voleurs d’énergie ne sont pas limités aux activités physiques. Il s’agira, dans un premier temps, de les limiter et de les fractionner, en définissant des plages horaires par exemple. Vous pouvez même essayer, pendant un temps, de vous en passer totalement pour voir si cela n’aurait pas d’incidence sur votre niveau moyen d’énergie.

Nouvelles activités

Avez-vous réussi à définir vos signes précurseurs d’un malaise post-effort (cf article précédent) ? Cet apprentissage est long, il s’agit d’apprendre à se recentrer sur son corps, d’apprendre à l’écouter ; de sortir du mental pour ressentir, tout simplement. Pratiquer de nouvelles activités peut vous aider dans cet apprentissage : méditation, relaxation, cohérence cardiaque, sophrologie, Feldenkrais, yoga doux, marche en conscience… Il est possible de s’initier avec des bandes-son ou des applications dédiées. Vous aurez peut-être besoin d’un professeur, quelques séances individuelles peuvent suffire. L’idée est d’apprendre à sonder votre corps pour repérer vos signes et de le faire plusieurs fois par jour.

Lorsque vous aurez repéré vos signes précurseurs et lorsque vous les écouterez, vous saurez vous arrêter avant d’entamer votre capital énergétique. C’est la clé du pacing !

Construction proprement dite de votre routine

Toute mise en place d’une nouvelle activité à l’extérieur ne doit pas se faire au détriment de vos temps de repos, au contraire : reposez-vous plus ce jour-là. La fiche récapitulative à télécharger vous explique cela.

 

Les outils :

Les agendas sont les mêmes que dans les articles précédents :

Pour aller mieux, envisagez de vivre différemment en structurant votre vie autour des temps de repos. Tout changement mis en place doit vous faire envie et vous rassurer ! Soyez confiant. Le plus difficile, au début, sera de penser à vous respecter ; n’hésitez pas à vous aider avec des alarmes. Il vous faudra plusieurs semaines pour automatiser vos nouvelles habitudes afin qu’elles deviennent votre nouvelle routine de vie.

Articles complémentaires :